التقرير الاسبوعي ـ عفرين تحت الاحتلال 133
مترجم إلى اللغة الفرنسية
Afrine sous occupation rapport numéro (133)
Un vieil homme kurde meurt sous la torture, dans le village de «Qibar», sous la maltraitance et l’occupation violente ; un universitaire est condamné à trois ans de prison.
Des milliers de rapports et ceux du Comité indépendant des Nations Unies également ont révélé les diverses violations et crimes commis contre la région d’Afrine et son peuple par l’armée d’occupation turque et ses mercenaires, les milices de la coalition syrienne-Fraternité islamiste. Comme ils sont au bout de leur rouleau, une délégation de ce dernier s’est précipitée pour visiter la région du Kurdistan sous la direction de son opérateur de renseignement turc et par l’intermédiaire du Conseil national kurde, afin de se polir le visage et d’essayer de dissimuler ces crimes ou de les considérer comme des actes individuels tout faire au moins pour conférer une sorte de légitimité à l’occupation. Mais est ce que la poudre aux yeux peut cacher les visages laids et les âmes malades ? Voici quelques-unes des violations et des crimes que nous avons documenté qui réfutent les allégations des propagandistes du dicton “Afrine est libéré et vit dans la sécurité et la stabilité”:
Le martyre d’une personne âgée sous la torture:
Le 03/03/2021, le citoyen Cheikhmous Qassim Bin Mustafa (Chêxmûsê Mistî Mêremê) âgé de 73 ans du village de Kousa – Rajo, est arrêté. Les membres de sa famille ont été déplacés à Alep. Il a été arrêté dans la ville voisine de Midan Akbis avec deux autres personnes Saeed Muhammad Qanbar et Muhammad Khalil Haj Cheikho “en coopération entre la milice “Cham Légion” et la “Police militaire” du centre du district de Rajo et les services de renseignement turcs, accusés d’avoir participé à la veille de nuit à l’époque de l’ancienne administration autonome. Ils ont été emmenés au poste de police, le 06/03/2021, l’un de ses proches du village a été informé de se présenter à l’hôpital d’Afrine afin de recevoir son corps, car il a perdu la vie sous la torture, ce qui est confirmé par la police et la “Légion Al Cham” qui l’accompagnait. Les funérailles ont eu lieu au cimetière directement avec les propres mains des tueurs, sans permettre à personne de regarder le corps, de le laver et d’effectuer des funérailles depuis son domicile. Qanbar et Haj Cheikho sont toujours détenus par la police à Rajo.
Il convient de noter que le commandant de la police militaire à Rajo est Djarrah Al-Kamari, originaire de la campagne de Deir Ezzor et l’un des chefs de la milice Ahrar Al-Charqiya, qui a été promu en janvier dernier au rang de “brigadier” par le gouvernement intérimaire de coalition.
Le 9/9/2019 : Le nommé «Ayham Al-Qaba’a», chef de la police civile à Rajo, a tué le citoyen «Muhammad Hanif Hussain âgé de 30 ans du village de Bilîlko sous la torture et il a été acquitté par les tribunaux d’occupation, en plus d’être promu au grade de capitaine à major plus tard.
Le village de Qibar :
Qibar est situé au nord-est de la ville d’Afrine, à environ 3 km, il se compose de 300 maisons et plus de la moitié de ses habitants étaient des yézidis. Environ 190 familles y sont restées ; la plupart de leurs membres sont des personnes âgées. 90 familles des forces d’occupation ont été installées dans les maisons des habitants d’origine ; s’ajoute à cela 10 familles de ces derniers sont installées à l’ouest du village dans les propriétés de ses habitants. Pendant l’occupation du village à la mi-mars 2018, les milices de Liwa al-Mu’tasim et de la Légion al-Rahman ont volé le contenu de la plupart des maisons, des fournitures, des outils, du matériel photoélectrique, des ustensiles en cuivre, dont 10 tracteurs agricoles, 5 voitures Pic-Ap et 10 motos, et des câbles et poteaux de réseau téléphonique terrestres.
Ils se sont emparés de 110 maisons de citoyens déplacés de force ; leur contenu a été volé, y compris les maisons de la composante arabe. La maison du citoyen arabe, “Hammoud Al-Musa, Muhammad Al-Musa” est devenue le siège de “Liwa Al-Mu’tasim”, et la maison du citoyen “Battal Ghazal” comme quartier général de la “Légion de Rahman”, et la maison du citoyen “Abd al-Rahman Ma’mo” demeure du chef de la légion appelée “Abdel Nasser Chimair », Originaire de la Ghouta orientale et quatre autres maisons près de l’intersection du village.
– Un pressoir à olives appartenant au citoyen «Abd al-Rahman Ma’mo» et 700 oliviers appartenant au défunt “Hamid Manan” sont confisqués sous prétexte que ses champs sont proches du siège de « Légion Alrahman, de la Miséricorde ! » et le bâtiment de la municipalité, malgré la présence de deux de ses fils dans le village.
– La milice de la “Brigade Mu’tasim” a mis la main sur environ 30 hectares de terres agricoles et loue l’hectare pour chaque saison pour « 200 dollars » . 15 hectares appartiennent au citoyen “Abd al-Rahman Ma’mo ; ce dernier est mort de tristesse le 29/1/2021 à Alep, car
d’autres milices ont saisi deux mille oliviers de sa propriété à l’extérieur du village.
– La station-service du citoyen «Sabri Hassou» et son exploitation par les milices, et le vol de tous les équipements et du stock du berine et des savonneries lui revenant, les trois installations étant situées à l’intérieur des limites du village.
La moitié de la production de 5 mille oliviers appartenant aux citoyens déplacés de force qui se voient confier leurs proches dans le village.
– Les sites de carrières dans la montagne du village, et l’ouverture de 20 ateliers d’extraction de pierres et d’extraction de restes et de sculptures, par la milice de la légion et al-Mu’tasim.
- Un camp à côté du village est occupé par la milice “Rahman Légion”, dans laquelle elle organise la formation de ses membres.
Le village souffre de règlement des factures élevées pour l’eau potable et de l’abondance des ordures et des déchets ménagers dans les rues en raison du retard dans son transport et de la négligence des recrues et les peuples autochtones n’envoient pas leurs enfants à la seule école existante car elle est négligée et l’éducation est faible.
Les milices ont également volé les biens de la mosquée du village, qui a ensuite été agrandie et restaurée et ont détruit au bulldozer et fouillé l’ancien Tel Qibar – à l’ouest du village, pendant une période de six mois et y ont volé des trésors enfouis.
Les habitants du village ont été soumis à divers types de violations et de crimes, y compris des arrestations, des meurtres, des vols et l’imposition de redevances et de rançons financières, sous la supervision des services de renseignement turcs.
Fin mars 2018, avec un sang-froid, le citoyen âgé, Omar Ma’mo Chamo et d’autres ont été tués dans divers incidents, et les deux citoyens, Seydo Bachar Omariko et Hanan Ali Cheikho ont été arrêtés et ont disparu de force il y a trois ans et leur sort est encore inconnu, le citoyen« Abdo Chawqi Bako » était arrêté il y a plus de quatre mois est emprisonné à la prison de Maratéh.
Les Yézidis sont également considérés avec mépris par les milices comme des “infidèles”, de sorte qu’ils sont incapables de pratiquer leurs croyances religieuses et de reprendre leurs rituels, ces derniers ont saboté et exhumé leurs sanctuaires (Cheikh Hussein, Malak d’Adi, Tcheil Khana) situés au sud-est du village ; ils ont vandalisé les pierres tombales et les mausolées des morts.
Arrestations arbitraires et disparitions forcées:
– Dans une autre confirmation de l’existence de prisons secrètes sous la supervision des services de renseignement turcs et de la disparition forcée de centaines de fils d’Afrine, les autorités d’occupation ont libéré de la prison de Maratéh le 1-2 / 3 / 2021, les citoyens:
1 – Muhammad Chehadeh bin Ahmed, de la composante arabe du village de Tal Sallour – Jenderes, détenu et caché depuis mars 2018.
2 – Abd al-Manan Manla Muhammad bin Taher âgé de 64 ans, du village de Joqé, détenu et caché depuis septembre 2018.
3- Lawand Muhammad Cheikho âgé de 21 ans du village de Darguiré, détenu et disparu depuis septembre 2018.
– Le lundi 01/03/2021, les autorités d’occupation ont condamné l’universitaire Dr. Muhammad Fahmi Abdo Bin Nabi âgé 63 ans, originaire du village de Kharabat Charran ; il a été arrêté et détenu à la prison de Maratéh depuis le 07/04/2020, condamné à trois ans d’emprisonnement et à une amende. Sur l’accusation de «propager l’esprit raciste et de susciter des conflits sectaires», tout à fait similaire aux dispositions de l’ancien «pouvoir judiciaire de sécurité de l’État» à Damas contre les militants et les politiciens kurdes, notant que « Le procureur général d’Afrine » avait décidé de le libérer le 17/06/2020, mais sans être mis en œuvre. La décision était rédigée par les services de renseignement turcs, tout en continuant à l’emprisonner et en fabriquant de fausses accusations contre lui.
Autres violations:
– Le 03/02/2021, les médias locaux ont rapporté que la milice du “Front Levantin” avait pris d’assaut une maison près de la rue des Villas à Afrine, où habité une famille de résidents recrutés ; une personne avait été tuée, sa femme et son enfant ont été blessés, car les nouvelles ont contredit qu’il appartenait à l’État islamique ou à un civil qui a résisté lors d’un raid sur son domicile.
– Dans la soirée du mercredi 3/4/2021, les forces d’occupation turques et leurs mercenaires ont bombardé les villages de Béneh, Kicht ‘Ar et Chawargha, et le vendredi soir, 6/3/2021, la ville de Tal Rif’at et la périphérie du village de Ménégue avec plusieurs obus, au nord d’Alep. Ces derniers sont habités par des déplacés de la ville d’Afrine
– Le citoyen âgé de 70 ans, originaire du village de Kafr Zeit a été récemment sévèrement agressé et insulté dans un quartier général militaire de la milice, en raison de son opposition au pâturage illégal d’un troupeau de bovins appartenant aux personnes recrutées sur ses terres agricoles.
– Dans le cadre d’une tentative d’imposer davantage d’activités souveraines à la Turquie, le pain et autres articles sont vendus à Afrine exclusivement en livres turques, ainsi que le paiement des factures de services publics.
L’hospitalité avec laquelle la délégation de la coalition dirigée par Nasir al-Hariri a été reçue au Kurdistan irakien a fait l’objet de désapprobation de la plupart des Kurdes syriens, car ils sont conscients de l’étendue de l’identification et de la participation de la coalition et de sa milice “armée nationale” à l’aide des pratiques politiques hostiles d’Ankara contre leur présence et leur rôle en Syrie; le meurtre du citoyen âgé Cheikhmous Qassem est intervenu à la fin de cette visite pour que les hôtes recevant la délégation soient plus «anxieux» et leur humeur soit perturbé.
06/03/2021
Bureau des médias – Afrine
Le Parti de l’union démocratique kurde en Syrie (Yekîtî)
LES PHOTOS :
Le vieux martyr, «Chekhmous Qasim».
– Chef de la branche «Police militaire» à Rajo, appelée «Brigadier Djarrah Al-Kamari».
– Le quartier général de la milice “Rahman Légion” au camp de Qibar.
– Chef de la “Légion de Rahman” appelé “Abdel Nasser Chimair”.
– Le défunt “Abd al-Rahman Ma’mo”, l’un des habitants de “Qibar”, décédé de tristesse.