التقرير الاسبوعي ـ عفرين تحت الاحتلال ـ 171

مترجم إلى اللغة الفرنسية 

Afrine sous l’occupation – Rapport numéro (171)

La ville de “Kakhiréh”, une femme perd la tête après 14 mois de détention, des arrestations arbitraires et disparition forcée pendant trois ans, le chaos et les combats

Hormis, les enlèvements et les arrestations arbitraires opérés par les milices « Armée nationale syrienne » fidèles à Ankara contre le peuple d’Afrine depuis plus de trois ans et demi, les services de renseignement turcs supervisent directement la mise en œuvre des arrestations arbitraires – même si elles sont répétées contre la même personne – à travers ses outils issus des procès fictifs et de la « police civile » et des militaires » qu’elle a implantés dans la région après son occupation, fût-ce pour les moindres raisons de relations avec l’ancienne Administration autonome ou de défense des droits des kurdes, Ou sur des accusations forgées de toutes pièces, il crée une base de données personnelle sur les détenus, les condamne à des peines d’emprisonnement et d’amendes et transfère certains d’entre eux en Turquie et il a disparu de force environ deux mille pendant de longues périodes, et le sort de centaines de leur est encore inconnue, alors que nombre de libérés souffrent de problèmes de santé et de conséquences

Les infractions et crimes systématiques sont les suivants :

La ville de Kakhiréh :

Il appartient au district de Mabata / Maa’batli et est à 10 km de son centre. Il se compose d’environ /400/ maisons, il y avait environ 2200 habitants kurdes d’origine, et il en restait / 125 familles = 400 personnes/ après le déplacement forcé de la majorité, et l’installation de / 225 familles = 1200 personnes de ceux qui y sont recrutés.

Pendant la guerre, et à la suite des bombardements, un certain nombre de maisons ont été partiellement endommagées, et il y a eu des martyrs et des blessés parmi les civils, dont les deux martyrs « Jwan Sadeq Izzat Rachid / 42 ans le 2/3/2018, Asaad Izzat Abdeen Mustafa / 54 ans le 6/3/2018, où ils ont été enterrés dans le cimetière “Martyr Avista” – Kafar Chil à Afrine, dont les monuments ont été détruits et éffacés après l’occupation de la ville.

Lors de l’invasion de la ville, la milice de la “Division Sultan Suléman Chah” dirigée par le soi-disant “Muhammad Al-Jassem Abu Amcha” a saisi environ /260/ maisons, y compris les meubles et leur contenu, a volé dans d’autres maisons des ustensiles cuivre, outils, matériel électrique, bonbonnes de gaz, etc., et ont également volé le contenu de la ville. Les écoles primaires et secondaires et les équipements et contenus du point médical du Croissant Rouge (dispensaire, clinique dentaire et féminine, médecine générale , laboratoire et pharmacie) pour devenir hors service, et /4/ voitures pour “Mohamed Osso bin Muhammad, Salah Haji bin Mustafa, Mustafa Hasso Bassé, Fahmi Abbou bin Ali et 6/ tracteurs agricoles pour “Farzat Zino bin Mannan, Ali Hasso bin Hassan, Abdul Karim Qassem bin Arif, Khalil Abdi bin Abdeen, Walid Abdi bin Abdeen, Muhammad Khoja bin Hassan », l’équipement du centre Internet pour « Mazen E’mo bin Mahmoud, et un grand groupe électrogène (ampères) appartenant à la population de la ville, et /4/ groupes électrogènes domestiques de «Ali Chékho Abbou, Cheikh Muhammad A’bo, Bahjat Abdi Bin Abdeen, Idris Ali A’bo», et une étude pour «Ahmed Suléman Muhammad», Et toutes les machines du pressoir à olives appartenant à “Faeq Mustafa Mustafa” avec une grosse somme d’argent volée sur une fausse promesse de les rendre, toutes les machines avec un fagot d’olives avec un camion appartenant à Abdo Khalil Hasso, et la saisie des deux bâtiments des pressoirs ; De même, un transformateur, les câbles du réseau électrique public, les câbles et contenus du réseau, le boîtier d’accès optique pour le téléphone fixe, une partie des poteaux en bois, l’équipement de la tour de communication Syriatel, et tous les compteurs d’eau des ménages ont été volés, car le réseau d’eau potable a cessé de fonctionner et est sécurisé par des réservoirs.

Et les milices ont pris les maisons de « Mustafa Abdel Rahman Hamo, Walid Suléman Hasso, Muhammad Chékho Manan A’mo, Muhammad Muhammad Abbou, Ahmed Muhammad Habbo, Walid Jabo, Chékho Qassem, Chukri Abdo Qassem, Khalil Seydou Hannan » comme quartier général militaire et logement pour ses membres, ainsi que le bâtiment « Al Hilal » Al-Ahmar » comme prison et quartier général militaire.

Il a saisi de nombreuses propriétés des personnes déplacées de force, notamment des oliviers, des noix et des arbres fruitiers (1000 appartenant à Muhammad Nuri Khalil, /400/- Cheikh Muhammed Abbou, /1000/- appartenant à Bahjat Abdeen, /200/- Dayan Êmo, / 600/- Mahmoud Waqas) , /700/- Fahim Waqas, /700/- Mannan Waqas, /2000/ de Muhammad Jalal A’bo, /300/- Muhammad Chékho Hannan, /1500/- pour les frères Qazqli, Mustafa, Ahmad et Muhammad Suléman Muhammad, /250/- Farid Muhammad Hasso, /400/- Muhammad Chékh Hamid, /1500/- Chukri Chékho Qassem et ses frères, /600/- Walid Suléman Hasso); En plus de l’imposition de 40% de redevances sur la production des saisons d’olives pour les absents et de -10-15% sur les saisons des personnes présentes, en plus des redevances qui sont imposées sur les saisons de sumac, noix et fruits.

Les forêts naturelles des montagnes “Î’sso, A’chkéh, Fatto, Ibekéh, Na’sso, Kara, Rachok, Hannan Êmo, Haji et Hirra” ont été presque entièrement coupées, et des milliers d’oliviers, arbustes de sumac et d’arbres fruitiers ont été injustement abattus, pour le but de l’exploitation forestière et du commerce ; En plus du surpâturage du bétail entre les champs agricoles, leur causant de gros dégâts. En outre, l’armée turque a arraché environ deux mille oliviers sur le site de “Sirta”, au sud de la ville, dans le but d’y établir une base militaire.

Les milices ont également creusé et fouillé il y a deux ans le site archéologique de “Bira Til”, pour rechercher et voler des trouvailles et des trésors enfouis, et vandalisé les tombes de la ville sur les quels écrit en langue kurde.

Les habitants restants de la ville ont été soumis à divers types de violations et de crimes, notamment des meurtres, des enlèvements et des arrestations arbitraires, accompagnés de tortures graves, d’insultes, d’extorsion matérielle et d’autres choses. Le sort de “Riyad Aref Jabo / 45 / an, Ismail Abdo Mohamed / 22 / an” des détenus disparus de force depuis avril 2018, leur sort est encore inconnu ; Les milices de « Suléman Chah » ont kidnappé le citoyen « Abdo Aref Ibrahim / 33 / ans » en avril 2018 et l’ont tué sous la torture sans remettre son corps à sa famille. 

Le mercredi matin 27/1/2021, Sous prétexte d’incendier deux voitures appartenant à Suléman Chah, dans la nuit et dans la ville, ses milices ont encerclé et assiégé la ville, y a largement déployé ses membres et fait des descentes dans les maisons, terrorisant les civils, et arrêté arbitrairement 16 citoyens, et les a transférés au centre du district de Chieh/Chékh al-Hadid.

Une femme perd la raison après son arrestation :

Dans un reportage vidéo, le site Zaman Al-Wasl a publié le 26/10/2021 un clip vidéo sur le cas d’une femme nommée “Zalikha”, rapporte que depuis trois mois elle vit sur le toit d’un immeuble de la ville d’Afrine, malade et souffre d’hystérie et qu’elle n’a personne pour s’en occuper, elle mange dans les ordures, elle a besoin d’un abri et d’un traitement, alors qu’elle menait une vie normale auparavant.

Après suivi et selon plusieurs sources locales, il a été constaté que la femme déplacée est Zalikha Walid Omar / 30 ans, du village de « Rûta » – Mabata / Maa’batli. Elle résidait dans le quartier Achrafieh de la ville de Afrine et a été arrêtée le 7 juin 2020 avec sa belle-famille (Othman).Majid Naa’ssan, 65 ans, sa femme Zainab Abdo, 60 ans, et leurs enfants, Janguine, 32 ans, et sa femme « Zalikha ” avec sa fille, Chiyar, 30 ans, Muhammad, 28 ans, et sa femme, Jaylan Hamalo, avec son enfant en bas âge) sur de fausses accusations, et ils sont du même village, où « Zainab » a été libéré en mi-juillet de la prison de Maratéh – Afrine et elle souffre d’une grave maladie de la tête et dans un état de santé difficile, tandis que “Zalikha et Jaylan” restent dans cette prison, et les quatre hommes sont cachés de force et de sort inconnu.

Zalikha souffrait d’épilepsie avant son arrestation et son état de santé s’est détérioré en prison en raison de la torture et des conditions de détention difficiles ; Elle a été libérée à la mi-août après avoir perdu la raison, sans-abri sans domicile et soutien familiale et dans un état déplorable, d’autant plus que les milices de la “Police militaire à Afrine” s’étaient emparées des maisons de la famille dans le quartier d’Achrafiéh, y compris leur contenu, lors de l’arrestation de tous ses membres ; Il est rapporté que le sort de la fille de “Zalikha” est également inconnu.

Arrestations arbitraires :

Les autorités d’occupation arrêtées :

– Il y a environ quarante jours, la citoyenne « Hévine Ahmed, 36 ans », et une semaine plus tard, la citoyenne « Jihane Muhammad Ali Quiréh Hasso, 35 ans », toutes les deux originaires du village de « A’tmana » – Rajo, sur des accusations de la “police civile”. D’avoir des relations avec l’ancienne Administration autonome (enseignant la langue kurde et travaillant dans un centre électoral), et les a emmenés à la prison de Maratéh à Afrine, où Jihane a été libérée il y a dix jours après avoir été condamné à une amende 1 500 livres turques, et Hevine est toujours en détention arbitraire.

– Le 3/11/2021, le citoyen “Khabat Muslim Bakir, 35 ans”, du village de “Kussa” – Rajo, a été arrêté par la “Patrouille de la Police Militaire à Mare’”, accusé d’avoir des liens avec l’ancienne administration autonome, et il est toujours en détention forcée. Comme l’intervention de la police de Mare’ dans les affaires d’une autre région est une autre preuve de la coordination de l’affaire par les services de renseignement turcs et de leur supervision directe des arrestations arbitraires des citoyens de Afrine.

– Le 7/11/2021, le citoyen « Mustafa Adnan Chékh Sadiq / 35 ans », père de deux enfants, du village de « Maratéh » – Afrine, travaillait sur un taxi public (modèle SABA), alors qu’il était passant sur la route Afrine-Maydanki, et son sort est encore inconnu.

La “Police – Sécurité politique à Afrine” avec la milice “Al-Cham Légion”, dans la nuit du 3-4/11/2021  a fait une descente dans le village de “Iska” – Cherrawa, avec des voitures lourdement armées et a arrêté six citoyens, dont une femme âgée et ont informé les familles d’autres personnes recherchées de se rendre, si non, leurs parents et frères seront arrêtés. Ils ont été contraints de comparaître pour arrestation au bout de trois jours. Il s’agit de « Muhammad Hassan Ibo, 34 ans , Muhammad Ali Bako, 27 ans, Nabo Ali Alo, 25 ans, et Hassan Sami Bazo, 23 ans », notamment Abdo Ahmad Alo, 49 ans, a été arrêté au poste de contrôle armé de Turindéh ; Tous sont toujours en détention forcée au centre d’Afrine. 

La milice “Al-Cham Légion” retient de force le citoyen “Hassan Chukri Sido/36/an” des habitants de “Iska” depuis le 16/11/2018 dans sa propre prison du “poulailler du défunt Farouk” Izzat Mustafa” dans le village, sans procès ni désignation d’avocat. Il souffre d’une maladie rénale, a récemment contracté le coronavirus en prison, et sa vie est en danger.

Chaos et désordre :

– Le 8 novembre 2021, à la suite du différend sur l’étendue de l’influence et des pillages, des affrontements avec diverses armes ont eu lieu entre les restes de la milice “Al-Ghab Brigade” dirigée par le soi-disant “A’laa Jnaid” et un groupe de milices de la “Division Al-Hamzat” dans le village de “Tcholaqa” – Menderes, suivis d’affrontements entre les deux parties sur l’autoroute ouest et près du siège de “Al-Hamzat” dans le bâtiment “anciennement Assayéch- les forces kurdes” – forêt de Al-Mahmoudiya dans la ville d’Afrine, cela a provoqué un état de panique parmi les civils, Les médias d’opposition locaux ont publié des images du soi-disant « Mahmoud Al-Ahmad » comme étant membre du « Al Ghab » et tué par les membres d’« Al-Hamzat » sous la torture sévère de ces derniers. Les affrontements entre les deux parties ont repris le jeudi 11/11/2021 à  l’entrée de Menderes de la ville d’Afrine.

– Le 10/11/2021, dans le quartier Mahmudiya d’Afrine, un groupe d’hommes armés “Ahrar al-Charqiya” a attaqué un homme âgé de “Al-Rastan” – Homs devant les membres de sa famille, en raison d’une dispute sur une maison qui avait été saisie. L’affaire a conduit à une situation tendue dans le quartier entre Les milices et les recrues de Rastan.

– Jeudi soir, 11/11/2021, des affrontements ont eu lieu entre deux groupes de la milice “Al-Cham Légion” à l’intérieur de la ville de Maydanki – Charra / Charran, en raison d’un différend sur les biens volés, qui a provoqué un état de peur parmi les civils.

– En confirmation des attaques en cours contre les forêts, la Défense civile d’Afrine a rapporté que le vendredi 12 novembre 2021, ses équipes ont éteint un incendie qui s’est déclaré dans une forêt forestière de la commune de “Kafar Safra” – Menderes, avec une superficie de 1000m2.

Les problèmes tragiques des détenus d’Afrine, en particulier les femmes, nécessitent une plus grande attention de la part des médias, des organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile et des institutions spécifiques des Nations Unies, un rôle actif des forces internationales influentes et un effort sérieux pour faire pression sur la Turquie pour qu’elle y mette fin et arrête ses violations des droits de l’homme.

13/11/2021

Bureau des médias – Afrine

Le Parti de l’unité démocratique kurde en Syrie (Yekîtî)

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Des photos:

Les deux martyrs, « Joan Sadiq I’zzat Rachid, Asaad I’zzat Abdeen Mustafa.

– Fouilles et fouilles du site archéologique de “Bira Tal” – la ville de “Kakhiréh” – Mabata / Maa’batli, hiver 2020.

– Les détenus disparus de force « Riyad Aref Jabo, Ismail Abdo Muhammad » de la ville de « Kakhiréh» – Mabata/Maa’batl

Le martyr “Abdo Aref Ibrahim” “.

Le sans-abri, Zalikha Walid Omar. 

– “Hassan Chukri Sido” détenu de force pendant trois ans – Village “Iska” – Cherrawa.

– Un incendie dans une forêt boisée près de la ville de “Kafar Safre” – Menderes, 12/11/202. 

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