Afrine sous l’occupation rapport numéro (128)

التقرير الاسبوعي ـ عفرين تحت الاحتلال ـ 128

مترجم إلى اللغة الفرنسية

Afrine sous l’occupation rapport numéro (128)

Le village dépeuplé, Qastal Jundo, la célèbre prison d’Al-Ra’i, arrestations arbitraires et aléatoires, enlèvement d’une fille.

La coalition «d’opposition» syrienne-des frères musulmans pratiquent toujours l’hypocrisie et la tromperie sur les conditions qui prévalent dans la région d’Afrine, sur les fausses promesses parfois faites par ses responsables – parmi lesquels des Kurdes – cherchent à répondre aux griefs, polir l’image de l’occupation et de ses mercenaires n’est que pour verser des cendres dans les yeux de l’opinion publique.

Ce que nous présenterons ci-dessous sont des témoins en direct et des faits sur les violations et les crimes commis, ces derniers exposent les politiques hostiles d’Ankara et de la coalition à l’égard de la région:

Le village dépeuplé de Qastal Jundo à majorité yézidie appartient au district de Charra. 17/02/2018, Ce dernier été la seine de deux évènements bien distinctes et contradictoires. La première, le courage de la protection du peuple et des femmes Kurdes face aux forces ennemies qui ont utilisé toutes les armes pour le renverser, le deuxième a été la visite honteuse et humiliante du président et de certains dirigeants de la Coalition des Frères musulmans syriens et son gouvernement intérimaire au village, accompagné du char turc et leur bénédiction pour l’occupation du village et l’invasion d’Afrine.

Le village compte environ 280 foyers, ils en restent que 30 familles en raison des déplacements forcés, soit 60 habitants de ses habitants d’origine, dont la plupart sont des personnes âgées, tandis qu’environ 300 familles des déplacés ont été installées, soit l’équivalent de 1500 personnes qui y ont été recrutées. Lors de son invasion en février 2018, environ (10 )maisons ont été partiellement détruites et un pressoir à olives appartenant au citoyen Hamid Mustafa a été complètement détruit. Le contenu des maisons a été volé, y compris des meubles, des fournitures, de l’huile d’olive, de l’énergie électrique domestique matériel, ustensiles en cuivre, ainsi que les machines des presses «Abu Chawqi et Hamid Youssef Hasso». (40) groupes électrogènes et submersibles agricoles et (50) tracteurs agricoles et (15) voitures et la milice «Front Levantin» et son chef dans le village appelé “Walid Azizi” a saisi un pressoir à olives appartenant au citoyen “Nuri Khan Junaid” et environ (40) mille oliviers et (10) mille arbres fruitiers appartenant aux habitants du village. Le sanctuaire Yazidie Parssa Khatune a été vandalisé, la plupart des arbres forestiers de sa montagne et d’une colline à l’ouest du village ont été abattus, le sanctuaire Yazidie Sheikh Hamid, située à 2 km au sud du village sur la route au village de Qatma a été vandalisé et exhumé et son cimetière a été détruit et trois vieilles baies et arbres y ont été coupés. Des forêts de nombreux oliviers et arbres fruitiers à son entourage été déracinés. Malgré la volonté des habitants du village, un ancien bâtiment du pressoir a été transformé en mosquée, et ceux qui restent n’osent pas pratiquer leurs croyances religieuses.

La fameuse prison “Alra’i”

Depuis le début de l’automne 2018, nous avons souligné à plusieurs reprises l’existence de prisons secrètes avec les milices terroristes syriennes affiliées à la Coalition Frères musulmans Syriens, sous la supervision des services de renseignement turcs, et il y a plus de (1100) détenus cachés de force. A Afrine (un nombre estimé basé sur certaines informations, variables, car il est difficile à compter, plus précisément, paris ses ces prisonniers, il y a femmes et des mineurs. Ainsi que de nombreux médias, droits de l’homme et plates-formes civiles ont publié des rapports à ce sujet, sans que la question retienne l’attention des forces internationales concernées par la crise syrienne, ni une enquête approfondie de la commission d’enquête internationale indépendante. Le transfert successif de certains détenus depuis le second semestre 2020 vers la prison de Marathé – Afrine, en raison de leurs mauvaises conditions de santé et de leur libération ultérieure, confirme l’existence de cellules secrètes dans le sous-sol de la prison Al ra’î , la ville Alra’i la Région de Bab, dans laquelle des centaines d’enfants sont d’Afrine sont détenus. Parmi les détenus libérés :

Le 21/12/2020, cinq détenus du village de “Darguiré” – Mabtta / Maabatli, sont “les époux Aziz Haji Mustafa bin Manan et Rochine Amouni bint Muhammad Amin, Muhammad Haji Mustafa bin Manan et ses fils, Diyar et Chyar, qui ont été arrêtés il y a deux ans et demi et plus de dix citoyens du village, leurs sort est toujours inconnu, parmi les arrêtés avec eux disparus de force, dont les deux frères, Muhammad Amin et Lawand, les fils d’Aziz et Rochin, qui ont été libérés; De même, le citoyen “Rukan Mulla Muhammad” du village de “Joqué” a été libérée au début du mois de 12/2020; Le citoyen «Joan Yusef bin Muhammad Nur» a été libéré le 25 janvier 2021, tandis que «Khalil Hassan Bin Hassan, Muhammad Tatar Bin Zakaria, Mustafa Baabou Bin Abdul Rahman, Nidal Hanan Bin Nazmi et Muhammad Izzat Othman sont restés à la prison de Marathé et les autres, «Ibich Habach bin Ibrahim Khalil, et Walat Tach bin Hassan» ont été détenus à la prison d’Al-Ra’i, où les huit habitants du village de «Araba» – Mabtta / Ma’abati ont été arrêtés entre mars et avril 2018 .

Certaines des femmes qui ont comparu dans une prison secrète appartenant à la milice “Hamzat Division” ont été libérées, et d’autres détenues ont été disparu de force pendant plus de deux ans et dont nous avons précédemment documenté les noms. D’autant que toutes les personnes libérées n’ont pas osé parler de leurs conditions dans la prison, des conditions difficiles, des formes de torture et des traitements dégradants auxquels elles ont été soumises. Elles ont été coupées du monde extérieur et souffrent toujours de symptômes morbides et psychologiques.

Des informations font état de la prison de la branche de la police militaire à Afrine, où les conditions des prisonniers sont déplorables, notamment des traitements sévères, la torture, la surpopulation et la mauvaise alimentation, dont certains restent détenus pendant de longues périodes sous prétexte d’enquête.

Des arrestations arbitraires et aléatoires :

– Le lundi 25/01/2021, le citoyen “Haydar Sido Bin Bakri (57) ans” du village de «Chékhutka» après avoir déposé une plainte auprès du soi-disant «Comité pour la réduction des griefs», cherchant à récupérer une partie de ses biens pillés (une caravane à Amara Junction – Ketikh, dont la milice Ahrar Al-Charqiya a fait son quartier général, un taxi et un autre fourgon “régulier”, machines complètes de presse à olives) de Avant les milices pendant l’occupation de la zone, la “police civile” et les services de renseignement turcs du district de Maabatli se denier a été arrêté et son sort est encore inconnu. Son fils Adnan a été arrêté , également, il y a environ deux ans, et a été libéré en échange d’une rançon importante. Il est rapporté que le village se compose d’environ (250) foyers, dont une quarantaine de ses habitants d’origine sont revenus et une centaine de familles de personnes recrutées y ont été réinstallées. Le village est contrôlé par la milice de l’armée d’élite, qui a transformé La maison du citoyen déplacé “Abd Al-Rahman Sheikh Hamid” est transformé en prison et son quartier général, et ses dirigeants. Ces derniers ont mis leurs mains sur tous les biens des habitants du village, les troupeaux de moutons dans les champs d’oliviers et les endommage. Ceux qui s’opposent au surpâturage les milices se sont emparées d’environ (5) mille oliviers et (10) hectares de terres agricoles, à l’exception des pillards de maisons et du vol d’une «camionnette» appartenant à «Sabri Hanan».

– Depuis début décembre 2020, le citoyen «Muhammad Safar Racho (36) an, surnommé «Awil», fils unique de ses parents, père de cinq enfants, originaire du village de Hassan Déra – district de Bulbul, a été arrêté au checkpoints armés d’Azaz (il est probable qu’il appartienne à la milice Ahrar al-Charqiya), sur l’accusation de relation avec l’ancienne administration autonome, alors qu’il se rendait avec un tracteur agricole. Sa famille a des fortes craintes sur son sort et sa vie et ils sont dans l’impossibilité de payer des rançons ni des ponts de vin à des intermédiaires pour sa libération en raison de la détérioration de leur situation financière, dont le sort est inconnu à ce jour.

– Le 27/01/2021, sous prétexte d’avoir brûlé deux voitures revenant au village de Kakhiré – district Mabtta / Maabatli, dans la nuit, la milice de la division “Sultan Suleiman Chah – Al-Amchat” bouclée et assiégée le village et y ont déployé leurs hommes de manière intensive, attaquant des maisons, terrorisant des civils et arrêtant arbitrairement (16) citoyens de manière arbitraire : «Samir Mustafa bin Fayeq, Abd al-Rahman Mustafa bin Fayeq, Fahmi Abbou bin Ali, Welat ‘Abbou bin Ali, Rifa’i Îsso bin Îsso, Renas Hassu bin Muhammad, Nazmi Hamarchu bin Muhammad, Muhammad bin Fawzi, Rizgar Muhammad bin Muhammad, Aref Jabo bin Riyad, Muhammad Na’sso bin Nazmi, Hamid Ahmed Khalil Jano, Chyar ‘Abu bin Jamil, Nazmi Na’sso bin Fayeq, Mustafa Mustafa bin Fayeq, «Les deux derniers ont été relâchés quelques heures après leurs arrestation et les autres ont été transférés au centre du district de Chiyhé – Cheikh al-Hadid, et ils ont été soumis à des actes de torture sévères , ce qui a rendu certains d’entre eux cloués au lit et le village est toujours assiégé et subit les horreurs de l’événement. De plus, sous la menace d’une punition, Al-Amchat recommande aux habitants de Kakhiré de nier ces violations dont ils ont été l’objet devant tout responsable pourrait visiter la ville.

Le martyre de deux citoyens

– Le lundi 27/01/2021, alors qu’il faisait paître des moutons sur le site de Tamoura – au nord d’Alep, le jeune mineur, Muhammad Ezz Al-Din Hussein (14 ans), originaire du village de Bassilé – district de Chérawa, sa famille déplacée, résidée dans la ville de Tal Rifaat.

Ce dernier était exposé à une explosion de mines terrestres, grièvement blessé, ce qui a entraîné sa mort à l’hôpital.

– Le dimanche 24/01/2021, le citoyen «Saad al-Din al-Ass (30 ans) de Tal Rifaat – au nord d’Alep a été martyrisé, portant le nombre de victimes du bombardement turc de la ville à quatre, dont trois samedi 23/1/2021 (deux enfants, une femme et un homme).

Une fille kidnappée.

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2021, un groupe armé masqué a pris d’assaut la maison du citoyen «Hussein Hanan» dans le quartier nord de la ville de Jenderes, qui est contrôlée par la milice «Ahrar Al-Charqiya» et enlevé sa fille, “Khaleda âgée de 30 ans”, avec des besoins spéciaux. Elle est restée inconnue du destin jusqu’à l’après-midi du mercredi 27/1/2021, quand elle a été libérée; D’autant que sa famille du village de Yalanquz, près de Jenderes, a été contrainte de déménager en ville sous la pression d’un harcèlement antérieur.

Diffusion de la nouvelle culture ottomane.

Dans le prolongement de la diffusion de la nouvelle culture de la Fraternité ottomane et en étendant son contrôle souverain sur ses zones d’influence et d’occupation – le nord de la Syrie, la Turquie a inauguré le mercredi 27/01/2021 à Afrine un quartier général appelé “Centre Culturel d’Anatolie à Afrine” qui comprend «une bibliothèque, un amphithéâtre et des salles de formation». Similaire au centre qui a été ouvert dans la ville d’Azaz début mai 2020.

Voiture piégée

Le 28/01/2021, dans l’après-midi, en Confirmation du l’état de l’insécurité et le chaos total, régnant dans la région d’Afrine, une voiture piégée a explosé sur un site au bout de la rue Furn Joudi dans la zone industrielle, en face de l’angle sud-est d’Afrine Bazar, parmi des civils et des ateliers de réparation des automobiles, ce qui a causé 30 blessés – selon les médias locaux, parmi eux des enfants, cela a également conduit à des dommages matériels, des bris de verre de voitures et de maisons à proximité du site.

La coalition, avec ses responsabilités et ses divers composantes, porte la responsabilité des violations et des crimes commis dans la région d’Afrine et des droits de son peuple, en plus du changement démographique systématique appliqué, pour autant qu’elle constitue la couverture politique de la soi-disant “Armée nationale syrienne” formée des diverses milices qui lui sont affiliées et qui soutient et partenaire de l’occupation turque dans la région au détriment de la souveraineté et des intérêts de notre pays et de notre peuple syrien en général et contre la présence des Kurdes et de leur rôle, en tant que composante nationale de base en Syrie.

28/01/2021

Bureau des médias – Afrine

Le Parti de l’union démocratique kurde en Syrie (Yekîtî)

Les photos:

– Une délégation de la coalition à “Qastal Jundo”, 17/02/2018.