التقرير الاسبوعي ـ عفرين تحت الاحتلال 125
مترجم إلى اللغة الفرنسية
Afrine sous l’occupation – Rapport numéro 125
Baflûn, un village yézidi vidé de ses occupants, une jeune fille déplacée sous la menace d’un enlèvement, des arrestations arbitraires
Compte tenu de l’incapacité de l’Organisation des Nations Unies et du Conseil de sécurité, qui sont entravés par les conflits internationaux, à arrêter les violations et les crimes en Syrie et à rechercher une solution politique à sa crise. Les accords des intérêts , les marchés politiques internationaux qui prévaut aux dépens des droits de l’homme et des peuples et poussent, d’avantage, le régime turc avec son armée et ses outils de mercenaires, « politiciens ou syriens armés » dans le nord du pays, qui continue son hostilité aux Kurdes et tente d’effacer leur présence et leur rôle dans la région d’Afrine occupée, où les punitions se poursuivent.
Notamment:
– Le village de ” Baflûn ” – district de Charra, un village de la communauté yézidie qui été composée d’environ (80) maisons, , ce dernier a été bombardé en mai 2016, un citoyen a été martyrisé et certains d’autres ont été blessés. Occupé début mars 2018, plus de (60) familles y vivaient avant l’invasion. Ils ont été déplacés de force hors de la zone. 13 familles qui voulaient rentrer au village ont été empêchées et forcées à vivre dans la ville d’Afrine et dans le village de Qatma. A Baflûne, environ (150) familles des recrues islamistes ont été réinstallées et plus de (50) autres familles dans un camp avec des chambres en blocs sur un ancien site “Pétrolier” – au nord du village. Pendant l’invasion, (5) maisons ont été complètement détruites tout le contenu des autres maisons a été volé, y compris les fournitures, les économies, les pots en cuivre, les outils, les appareils énergétiques, etc., ainsi que (20) tracteurs agricoles, (5) voitures et toute une presse à olives. La milice du «Front Levantin» a saisi tous les biens de la population. Y compris ceux appartenant aux familles déplacées à Afrine, comprend environ (25) mille oliviers et (5000) buissons de raisin. Dans un contexte de haine cachée et d’extrémisme religieux, le cimetière du village a été détruit les tombe cassées et profanées.
L’école de Baflûn a été transformé en mosquée, les balcons et les terrasses fleuries ont été remplacés par des rideaux noirs. Les arbres forestiers autour du village ont été abattues à plusieurs reprises pour l’exploitation forestière, et elles ont également été incendiées à l’été et à l’automne 2019, ainsi que le forêt d’Ulima, d’environ (4000) divers arbres forestiers a été rasés.
Les divers arbres du site « d’Ulima “, situé à l’est du village, ont été plantés il y a plus de (45) ans par le défunt Cheikh Ahmed Jaafar (l’un de ses fils à Afrine n’avaient pas le droit de retourner au village afin de gérer leur propriété), dans ce dernier un bâtiment a été construit comme sanctuaire il y a (40) ans, il a été transformé en quartier général militaire par le “Chamiya”.
Il est rapporté que les Kurdes yézidis de la région d’Afrine ont été exposés à des injustices historiques, mais ils ont librement pratiqué leurs coutumes et rituels religieux et disposaient des institutions civiles sous la précédente Administration autonome. Comme ils ont été massivement déplacés pendant l’occupation turque, et le reste d’entre eux dans la région ont été soumis à une double persécution, leur nombre étant actuellement estimé à moins de (5) milliers sur environ (30) mille personnes, car ils sont une minorité religieuse, menacée quotidiennement par les milices islamistes extrémistes fidèles à Ankara et à la Coalition syrienne des frères musulmans.
à l’été 2020, le citoyen “Dr MD” a été affligé dans l’un des villages d’Afrine de haine et de violations de la milice “Sultan Murad Division”, où il a été victime d’une arrestation arbitraire, du vol, de torture et du paiement d’une rançon de 500 $, et l’un de ses dirigeants de même milice a tenté de s’emparer de son tracteur agricole et à la fin la saison de récolte des olives il a été à nouveau arrêté, torturé, et environ 225 de ses oliviers ont été coupés et il a été relâché sous la menace d’une punition à nouveau, sa jeune fille célibataire a été kidnappée, de sorte que le père a été contraint d’expulser sa fille au début de cette année à l’extérieur d’Afrine, craignant pour elle d’enlèvement et d’autres exactions.
À la mi-novembre 2020, la police militaire, en coopération avec la milice de la brigade Waas, ont arrêté les citoyens, “Muhammad Abdeen AHMAD (35) ans, Mikael Cheikho HAMID (35) ans et sa mère Nûr HEMIN HASSAN KILO (56) et sa sœur Joséphine Cheikho HAMID (35) ans, ainsi l’épouse de Mikael, Sufyan Akram Nebo (45) ans et le citoyen aisé (riche) Zaïm Muhammad Kélé (45) ans du village d’Anqalé , accusé des relations avec l’ancienne administration autonome. A la mi-décembre 2020, Joséphine Cheikho HAMID a été libérée.
Les autres ont été soumis à la détention arbitraire par la police militaire d’Afrine, sans les traduire devant les tribunaux simulés créés par l’occupation, d’autant plus que les détenus ont été gravement torturés pendant leurs disparitions forcées pendant près de deux mois.
Après la disparition des effets de la torture sur leurs corps, les citoyens des villages du sous-district “Aranda, Mistaka” – Chié Cheikh Al-Hadid ils été rappelés par la “police civile ou le front levantin” et les services de renseignement turcs et arrêtés par la milice du “front du Levant” dans le cadre de l’attentat à la bombe de la voiture de l’un de ses dirigeants le 18/12/2020 à l’intérieur de la ville de Maabatli et certains d’entre eux ont été renvoyés devant des tribunaux simulés et condamnés à une amende de 1000 à 2500 livres turques, et le dernier d’entre eux, «Akid Hussain» du village de «Arande» a été convoqué le 12/01/2021 et lui a été infligé une amende de 1 000 livres turques, afin de donner un faux cachet juridique aux arrestations arbitraires, principalement, nuire et terroriser le peuple.
Au début du mois de janvier, les citoyens «Bachir Hassan Bayram (55) ans, Hussein Daoud Omar (60) ans, Jalal Sabri Kamal», du village de «Hassan» – district de Rajo, ont été arrêtés et emprisonnés pendant une semaine. Ils ont été libérés après avoir été condamnés à une amende de 400 à 700 / mille livres syriennes, sur des accusations de participation à la veille de nuit pendant la précédente Administration autonome.
Les milices Liwa al-Waqqas ont abattu beaucoup d’arbres forestiers et fruitiers afin de les couper et de vendre et d’empêcher les habitants des villages et des villes qu’ils contrôlent dans les banlieues de Jenderes et Chié / Cheikh al-Hadid et Mabatta / Ma’batli de transporter leur bois de chauffage hors de leurs villages à des fins de vente ou si leurs maisons sont ailleurs. La vente et l’achat de bois de chauffage sont limités à ses agents, leur objectif est de forcer les gens à vendre leur bois de chauffage à bas prix (60-70) mille L.S. par tonne, alors que le prix populaire est (270-300) mille L.S. par tonne.
Le 14/01/2021, dans la continuité de pratique d’activités souveraines sur le territoire syrien, d’imposer des mesures d’occupation réelles sans l’autorisation et sans en supporter les conséquences, le gouvernement d’Ankara a ouvert une bibliothèque dans la ville d’Azaz, pour soutenir le processus éducatif dans (805) écoles dans les deux zones du Bouclier L’Euphrate et le rameau d’olivier, nord de la Syrie “- selon l’agence Anadolu.
Les médias locaux ont publié récemment une photo et des nouvelles du meurtre du jeune citoyen, “Yusef Ahmed Al-Khalif”, de DEIR AL ZOR, près de la bande frontalière – au nord du district de Bulbul dans la région d’Afrine, par la gendarmerie turque.
Le 13/01/2021, l’armée turque et ses mercenaires ont repris les bombardements de certains villages d’al-Chahba et de la ville de Tal Rifaat – au nord d’Alep, qui est bondée de déplacés d’Afrine, avec de lourds obus d’artillerie.
L’amère réalité d’Afrine impose à ses citoyens et aux Kurdes en général et à ceux qui s’intéressent à ses conditions des devoirs supplémentaires, d’aider le peuple autant que possible, de mettre en évidence ses souffrances, violations et les crimes commis, de dénoncer les politiques et pratiques de l’occupation turque et de ses mercenaires. De travailler pour mettre fin à l’occupation et à l’existence de milices terroristes extrémistes et au retour de la région à la souveraineté et la gestion de son personnel.
16/01/2021 AD Bureau des médias – Afrine
Le Parti de l’Union Démocratique Kurde en Syrie (Yekîtî)
Les photos
1 – La destruction des tombes du cimetière du village ” Baflûn “.
2- Forêt forestière – au nord du village de ” Baflûn “, qui a été coupé et brûlé.
3- La construction d’un campement sur le site Pétrolier au nord du village de Baflûn .
3- Le défunt, Yusef Ahmed Al-Khalif.